From 00d556a9814c33476a93a1e13b6aa4433b8d678e Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Goutte Un champ électromagnétique induit une accélération à toute particule chargée, du fait de la force de Lorentz. Le phénomène inverse est aussi vrai, les lois de l'électromagnétisme disent que toute particule chargée accélérée est source d'une onde électromagnétique.
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+ Un atome est composée d'un noyau, ensemble compact de protons et de neutrons en interaction forte, entouré d'un nombre d'électrons équivalent au nombre de proton du noyau qui se répartissent dans un certain nombre d'orbitales caractérisées par leurs énergies. Dans son état fondamental, les électrons se répartissent dans les orbitales de plus basses énergies. Dans un état excité de l'atome, certains électrons ont sauté sur des orbitales plus énergétiques. La transition entre deux états (entre l'état fondamental et un état excité, ou entre deux états excités) peut-être radiative. Dans ce cas elle s'accompagne de l'émission ou l'absorption (selon les cas) d'un photon d'énergie égale à la différence d'énergie entre les deux états concernés. Je comprends facilement cette interaction à partir de la célèbre formule d'Einstein $E=m\cdot^2$ qui dit qu'un corps immobile et de masse $m$ dans un référentiel donné contient une énergie $E$ égale à la masse au repos du corps multipliée par la vitesse de la lumière $c$ élevée au carré. A chaque particule de matière de masse au repos $m$ correspond son anti-particule qui possède la même masse. Lorsqu'une particule de matière rencontre son anti-particule, toutes deux sont annihilées, et la somme de leurs masses est entièrement convertie en énergie, sous la forme de photons. Entre le proton, le neutron et l'électron, l'électron est la particule atomique de plus faible masse $m_e$ au repos : $m_e=9.1\cdot10^{-31}kg$. L'annihilation entre un électron et son antiparticule appelée positron libère 2 fois l'énergie : Cela se traduit par la création de deux photons d'énergie $511 keV$. Chaque photon posède donc une énergie plus de $250 0000$ fois supérieur à un photon visible. Cette interaction relativiste ne s'observe que dans le domaine des rayons gamma. Parmi les cinq sens de l'être humain (vue, ouïe, odorat, goût, toucher), la vue est le sens le plus développé, ce qui signifie que c'est le sens qui nous donne le plus d'informations sur notre environnement. Notre vision nous permet de localiser et de reconnaître des objets solides ou des étendues liquides qui peuvent nous être utiles ou représenter un danger, des objets que nous voulons attraper ou bien éviter. La vue nous permet de percevoir la présence et d'identifier ces objets à distance, sans contact physique comme avec notre sens du toucher ou celui du goût. Le vecteur de l'information visuelle sur la localisation, la nature et la forme de l'objet est la lumière émise ou diffusée par l'objet et qui atteint notre oeil. Toute matière émet de la lumière, principalement en fonction de sa température selon la loi du corps noir. Cependant ce type de rayonnement thermique propre à chaque objet n'émet dans le visible que pour des températures de plusieurs centaines de degrés au minimum. Notre oeil est sensible à la lumière émise par ces objets très chauds émettant ce type de rayonnement, ce sont les anciennes ampoules électriques à incandescence, c'est le morceau de métal porté à plus de 800°C qui devient rougissant, et c'est bien sûr et surtout le soleil dont la température de surface est proche de $5800K$. Chaque élément de surface de ces objets très chauds émet une lumière visible dans toutes les directions du demi-espace libre situé devant lui. D'autres types de sources de lumière visible émettent un spectre de raies plus ou moins larges. L'énergie de chaque photon émis correspond à la différence d'énergie entre un état de plus haute énergie et un état de plus basse énergie, entre lesquelles l'atome ou la molécule transite. L’optique géométrique modélise le comportement de la lumière avec les concepts de rayon lumineux, d'indice de réfraction et un principe de base : le principe de Fermat appliqué à la trajectoire des rayons lumineux Elle permet de comprendre puis maîtriser la formation des images par des systèmes optiques de dimensions caractéristiques a grandes devant la longueur d’onde λ de la lumière (a ≫ λ). Elle permet de comprendre comment l'oeil perçoit son environnement, comprendre et maîtriser le fonctionnement et les caractéristiques de tous les appareils d'optiques utilisés dans la vie de tous les jours : loupes, miroirs, appareils photos, téléobjectifs, microscopes, télescopes et lunettes astronomiques ou terrestres, ainsi que lunettes et lentilles de vue pour corriger un défaut de la vision. L'optique géométrique ne permet pas de comprendre les phénomènes lumineux induits par des systèmes optiques de taille caractéristique a de l'ordre de grandeur ou inférieure à la longueur d'onde λ de la lumière (a ≈ λ ou a ≤ λ) : les phénomène de diffraction et d'interférences lumineuses. Je comprendrai et maîtriserai ces phénomènes dans le cadre de l'optique ondulatoire, puis de façon plus approfondie dans le cadre de la théorie électromagnétique de Maxwell (Electromagnétisme). Elle ne permet pas de comprendre comment la lumière est créée ou absorbée par la matière, ni les phénomènes liés à la polarisation et à la diffusion de la lumière. Je comprendrai et maîtriserai ces phénomènes dans le cadre beaucoup plus large de l'électromagnétisme. la lumière se propage dans le vide à la vitesse de $c=300 000\;km.s^{-1}=3\cdot10^8\;m.s^{-1}$, et se propage en ligne droite dans tout milieu transparent homogène et isotrope. Cependant, en passant d'un milieu à un autre, je peux observer que la lumière change de direction à l'interface entre les deux milieux : c'est le phénomène de réfraction de la lumière à l'interface entre les deux milieux. Le phénomène de réfraction peut être expliquer quantitativement dans le cadre du principe de Fermat, si je considère que la vitesse de la lumière change selon le milieu de propagation. la vitesse de la lumière dans différents milieux apparait ainsi comme une quantité importante, qui est à l'origine de toutes les caractéristiques (grandissement, grossissement, aberrations, dispersion, ...) de tous les systèmes optiques utilisant des lentilles ou des primes. Parce que la vitesse de la lumière dans le vide est une constante fondamentale de la nature et qu'elle intervient dans un grand nombre de domaines de la physique, il est sensé de vouloir exprimer la vitesse de la lumière dans tout milieu relativement à sa valeur dans le vide : cela est réalisé avec l'indice de réfraction. L'indice de réfraction , noté $n$, est défini comme le rapport entre la vitesse de la lumière dans le vide $c$ et celle dans le milieu considéré $v$ :
+$$n\;=\;\frac{c}{v}$$
+ L'indice de réfraction étant le rapport de deux vitesse, c'est une grandeur physique sans dimension. Comme la vitesse de la lumière dans tout milieux ne peut être qu'inférieure ou égale à sa valeur dans le vide, l'indice de réfraction est toujours une quantité supérieure ou égale à 1 : ($n\ge1$) Je sais qu'un prisme disperse dans différentes directions toutes les composantes colorées d'un faisceau incident de lumière blanche. la fait que chaque rayon de lumière de ce faisceau subit simplement deux réfractions montre que dans le domaine visible, l'indice de réfraction varie légèrement avec la couleur, ou pour le dire plus précisément avec la fréquence (ou la longueur d'onde dans le vide) de la lumière.
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+ Ainsi pour réaliser une expérience précise de dispersion, je dois préciser la fréquance à laquelle est donné la valeur de l'indice de réfraction. Cependant, dans le visible, cette variation reste limitée (de l'ordre de quelques dixièmes de pourcent) and est donné seulement la valeur moyenne de l'indice de réfraction (comme $n_{eau}=1.33$), ou la valeur de l'indice de réfraction à des longueurs d'onde (dans le vide) spécifiques à des raies spectrales ou des sources de lumières quasi-monochromatiques intenses qui ont permis de mesurer précisément la valeur de cette indice (par exemple $n\;_{546nm}$ pour un indice spectral déterminé à partir de la raie verte d'une lampe à vapeur de mercure, ou $n\;_{632nm}$ quand c'est un laser helium-néon qui a été utilisé). Les deux lois importantes en optique géométrique (loi de la réflexion, et loi de la réfraction connue sous le nom de Snell-Descartes) dérivent directement du principe de Fermat. Soit un chemin $S_{AB}$ (donc une ligne continue) défini entre deux points donnés $A$ et $B$ de l'espace. Ce chemin possède une longueur $s(S_{AB})$ telle que :
+$$ s(S_{AB})\;=\;\int_{S_{AB}} ds$$
+ou $ds$ est un élément de longueur infinitésimal pris le long du chemin $S_{AB}$. Ce chemin est parcouru à une vitesse variable au cours de son parcours. En chaque point $P$ de ce chemin , l'élément de longueur infinitésimal $ds_P$ est parcouru à la vitesse instantanée $v_P$, et le temps infinitésimal $dt_P$ mis par la lumière pour parcourir cette distance $ds_P$ est, comme $ds_P\,=\,v_P\cdot dt_P$, alors :
+$$dt_P\,=\,\frac{ds_P}{v_P}$$ Si $t_A$ est l'instant de départ sur le chemin $S_{AB}$ et $t_B$ est l'instant d'arrivée, le temps de parcours $\tau=t_B-t_A$ de ce chemin est la somme intégrale des temps infinitésimaux $dt_P$ mis pour parcourir chacun des éléments de longueurs infinitésimaux $ds_P$ pris en tout point $P$ appartenant au chemin $S_{AB}$. Je peux écrire ce temps de parcours : Cette écriture intégrale me permet de calculer un temps de parcours dans les cas les plus complexe, si la vitesse est connue (ou estimée si je veux un temps de parcours estimé) en chaque point de la trajectoire considéré. Une trajectoire qui minimise le temps de parcours entre deux points de l'espace n'est pas toujours le segment de droite qui joint ces deux points.. Si j'applique ce calcul du temps de parcours à la lumière, en chaque point d'une trajectoire la vitesse de la lumière est déterminée par l'indice de réfraction du milieu en ce point et je peux écrire :
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+$$\tau\;=\;\int_{S_{AB}}\frac{ds}{v}\;=\;\frac{1}{c}\cdot\int_{S_{AB}}\frac{c}{v}\;\cdot ds$$
+$$\tau\;=\;\frac{1}{c}\cdot\int_{S_{AB}}n\;ds$$
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+ Lorsque la lumière se déplace sur des trajectoires traversant des milieux d'indices réfraction différents, les différents temps de parcours ne sont pas égaux aux longueurs correspondantes multipliées par un nombre réel unique, indépendant des trajectoires. Cela reste vrai sur la trajectoire unique d'un rayon de lumière traversant plusieurs milieux : pour une même longueur considérée le long de la trajectoire, le temps de parcours pourra être différent selon la portion de trajectoire sur laquelle la longueur est prise. Je peux résumer cela d'une phrase : Sur l'ensemble des cas, le temps de parcours n'est pas proportionnel à la distance parcourue.
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+Or la grandeur physique importante associée à un parcours entre deux points de l'espace, pour savoir si la lumière choisira ce parcours plutôt q'un autre, sera le temps de parcours. Cependant lorsque je visualise mentalement une trajectoire, je vois une ligne à laquelle j'associe intuitivement une longueur. Comment travailler mathématiquement avec une grandeur physique homogène à une longueur, mais qui aurait les mêmes propriétés que le temps de parcours pour décrire la propagation de la lumière ? Une telle grandeur a été définie en physique, et est grandement utilisée en optique géométrique, optique ondulatoire, électromagnétisme, et elle est nommée "chemin optique noté usuellement " $\delta_o$". Le chemin optique $\delta_o$ d'un parcours donné $\Gamma_o$ entre deux points A et B de l'espace est homogène à une longueur. Son unité (S.I.) (son unité dans le Système International d'unités) est donc le "mètre". Pour tout segment de droite pris entre deux points infiniment proche dans l'espace, son chemin optique infinitésimal (ou élémentaire) $\mathrm{d}\delta$ est égal à sa longueur euclidienne $\mathrm{d}s$ multipliée par la valeur de l'indice de réfraction $n$ moyennée sur le segment infinitésimal considéré :
+$$\mathrm{d}\delta\;=\;n\times \mathrm{d}s$$ Le chemin optique $\delta$ d'un parcours donné $\Gamma_o$ entre deux point de l'espace est simplement la somme des chemins optiques infinitésimaux intégrés sur ce parcours :
+$$\delta = \int_{\Gamma_o}\mathrm{d}\delta= \int_{\Gamma_o}n\cdot \mathrm{d}s$$ Quelques soient deux points donnés A et B de l'espace, et quelque soit le parcours considéré entre ces deux points, le chemin optique sera toujours égal au temps de parcours de la lumière sur ce parcours divisé par la vitesse de la lumière dans le vide $c$ qui est une constante universelle de la nature :
+$$\mathrm{d}\delta\;=\;\frac{ds}{c}$$
+$$\delta = \int_{S_{AB}}n\cdot\mathrm{d}s\;=\;\int_{S_{AB}}\frac{c}{v}\cdot\mathrm{d}s$$
+$$\hspace{1cm}= c\;\int_{S_{AB}}\frac{\mathrm{d}s}{v} =\;c\;\tau$$
+ Soit $\Gamma_o$ un chemin continue dans l'espace entre deux points A et B, chemin entièrement déterminé par son paramètre $\lambda_o$, ou plusieurs paramètres indépendants $\lambda_{io}$.
+Soit $f$ une grandeur physique caractérisant ce chemin $\Gamma$.
+Je considère maintenant $\Gamma$ tout chemin infiniment proche de $\Gamma_o$ et de mêmes extrémités A et B, et caractérisé par son paramètre $\lambda=\lambda_o+d\lambda$ ou ses paramètres $\lambda_i=\lambda_{io}+d\lambda_i$.
+La grandeur physique $f$ est stationnaire sur le chemin $\Gamma_o$ si sa variation calculée au premier ordre est nulle sur tout chemin $\Gamma$ infiniment proche de $\Gamma_o$ :
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+
+$$\mathrm{d}f(\Gamma_o)=\frac{\mathrm{d}f}{\mathrm{d}\lambda}(\Gamma_o)\cdot\mathrm{d}\lambda=0$$
+ ou
+$$\mathrm{d}f(\Gamma_{o})=\sum_i\frac{\partial f}{\partial\lambda_i}(\Gamma_o)\cdot\mathrm{d}\lambda_i=0$$
+ En mathématiques, pour une fonction $f:\mathbb{R}\rightarrow\mathbb{R}$ (fonction réelle $f$ à variable réelle $x$), un point stationnaire ou point critique correspond à un maximum (au moins local), ou à un minimum (au moins local), ou encore à un point d'inflexion stationnaire. Pour une fonction $f :\mathbb{R}^2\rightarrow\mathbb{R}$, il faut rajouter le point col ou point selle (en un point selle la fonction présente un maximum local selon un axe et un minimum local selon un autre axe, ce qui lui donne localement la forme d'une selle de cheval). Il faut aussi noter que tout point d'une fonction constante (de $\mathbb{R}\rightarrow\mathbb{R}$ ou de $\mathbb{R}^2\rightarrow\mathbb{R}$) est un points stationnaire. Le principe de Fermat peut s'énoncer à partir du temps de parcours ou bien à partir du chemin optique de la lumière entre deux points de sa trajectoire. Ces deux grandeurs physiques associées sont en effet simplement proportionnelles entre elles, et elles auront donc la propriété de stationnarité sur les mêmes parcours. Les deux énoncés du principe de Fermat sont : "Entre deux points de sa trajectoire, la lumière suit tout parcours sur lequel son temps de propagation est stationnaire par rapport à tout autre parcours infiniment voisin." "Entre deux points de sa trajectoire, la lumière suit tout parcours de chemin optique stationnaire par rapport à tout autre parcours infiniment voisin." Par définition, dans un milieu homogène l'indice de réfraction à la même valeur en tout point, donc je peux écrire : Il existe une infinité de chemins possibles entre A et B, dont les longueurs s'étendent depuis une longueur minimum jusqu'à l'infini. Le seul chemin sur lequel le temps de parcours de la lumière est stationnaire est ici le chemin de longueur minimum entre ces deux points, soit le segment de droite [AB]. Le principe de Fermat postule donc que la lumière suivra le segment de droite qui joint ces deux points A et B. Dans un milieu homogène, les rayons lumineux sont des droites Soit un miroir plan. Pour simplifier les calculs, je choisi un système d'axes $(O,x, y, z)$ orthonormé direct tel que la surface du miroir soit dans le plan $(O,x,y)$. Soit A et B deux points situés d'un même côté du miroir, et par lesquels passe un même rayon lumineux. Le rayon lumineux passe d'abord par le point A, se réfléchit sur le miroir en un point I avant de passer par le point B. Pour simplifier les calculs, je peux choisir les axes $Ox$ et $Oy$ tels que les points A et B soient situés dans le plan $(O,x,z)$. Soient $(x_A,0,z_A)$, $(x_B,0,z_B)$ les cordonnées fixées des deux points A et B dans le système d'axe choisi, et $(x_I,y_I,0)$ les cordonnées variables du point I dans le plan du miroir. Le trajet du rayon lumineux se fait en deux parties, du point A au point I, puis après réflexion du point I au point B, toutes deux situées dans un même milieu homogène d'indice de réfraction $n$. Le chemin suivi par la lumière est donc constitué des deux segments de droite [AI] et [IB], de longueurs respectives notées d(A,I) et d(I,B). Le chemin optique s'écrit alors :
+
+$$\delta=\int_{S_{AI}}n\;ds\;+\int_{S_{IB}}n\;ds$$
+$$\hspace{0.2cm}=n\cdot \big( d(A,I)+d(I,B) \big)$$
+
+ En fonction des coordonnées des points A et B et des variables coordonnées du point I, il se réécrit :
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+$$\delta(x_I,y_I)=n\cdot\Big(\sqrt{(x_I-x_A)^2+y_i^2+z_A^2}$$
+$$\hspace{0.8cm}+\sqrt{(x_I-x_B)^2+y_i^2+z_B^2}\;\Big)$$
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+
+ Tout couple de coordonnées ($x_I,y_I) \in \mathbb{R}^2$ représente un parcours entre A et B susceptible d'être emprunté par la lumière. Par ailleurs tout parcours susceptible d'être emprunté par la lumière peut être identifié par un couple ($x_I,y_I) \in \mathbb{R}^2$ .
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+ Le parcours réellement suivi par la lumière selon le principe de Fermat doit être stationnaire. Donc tout couple de coordonnées ($x_I,y_I$) qui vérifie
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+$$\delta(x_I,y_I)=\frac{\partial\delta}{\partial x_I}\cdot dx_I\;+\;\frac{\partial\delta}{\partial y_I}\cdot dx_I=0$$
+
+pour toutes variations infinitésimales et indépendantes $dx_I$ et $dy_I$, est un parcours effectivement choisi par la lumière. Cela n'est possible que si chacune des dérivées partiels est nulle, soit :
+
+$$(1)\hspace{0.2cm}\frac{\partial\delta}{\partial x_I}=n\cdot\bigg({\small{\frac{x_I-x_A}{\sqrt{(x_I-x_A)^2+y_i^2+z_A^2}}}}$$
+$$\hspace{0cm}+{\small{\frac{x_I-x_b}{\sqrt{(x_I-x_B)^2+y_i^2+z_B^2}}}}\;\bigg)=0$$
+ et
+$$(2)\hspace{0.2cm}\frac{\partial\delta}{\partial y_I}=n\cdot\bigg({\small{\frac{y_I}{\sqrt{(x_I-x_A)^2+y_i^2+z_A^2}}}}$$
+$$\hspace{0cm}+{\small{\frac{y_I}{\sqrt{(x_I-x_B)^2+y_i^2+z_B^2}}}}\;\bigg)=0$$ Comme les points A et B sont ne sont pas dans le plan du miroir ($z_A > 0$ et $z_B > 0$) alors les deux termes en racine carré sont strictement positifs. L'équation $(2)$ n'est donc vérifiée que si implique $y_I=0$ : le principe de Fermat postule ici que les 3 points A, I et B sont dans le même plan $y=0$, appelé plan d'incidence. Ainsi le rayon réfléchi est dans plan d'incidence défini par le rayon incident et la normale à la surface du miroir. au point I. Dans ce plan d'incidence $(O,x,z)$, l'équation $(1)$ implique que les coordonnées des points A=($x_A,z_A$) et B=($x_B,z_B$) vérifient :
+$${\small{\frac{x_I-x_A}{\sqrt{(x_I-x_A)^2+z_A^2}}=\frac{x_I-x_B}{\sqrt{(x_I-x_B)^2+z_B^2}}}}$$
+Cela implique premièrement, comme une racine carrée est toujours un nombre positif, que $x_I$ est un nombre compris entre $x_A$ et $x_B$. Dans le plan d'incidence, le rayon réfléchi est toujours de l'autre côté de la normale au plan du miroir au point d'impact, par rapport au rayon incident.
+ Deuxièmement, en remarquant dans cette même équation (1) que
+$${\small{\frac{|\,x_I-x_A\,|}{\sqrt{(x_I-x_A)^2+z_A^2}}}}=\sin(i_i)$$
+$${\small{\frac{|\,x_I-x_B\,|}{\sqrt{(x_I-x_B)^2+z_B^2}}}}=\sin(i_r)$$
+ on en déduit que l'angle de réflexion à la surface du miroir est égal à l'angle d'incidence. J'appelle dioptre plan toute surface plane séparant deux milieux transparents homogènes d'indices de réfraction différents.
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+ Pour simplifier les calculs, je choisi un système orthonormé direct d'axes $(O,x, y, z)$ tel que le dioptre soit le plan $(O,x,y)$. Le milieu situé côté positif de l'axe $Oz$ a pour indice de réfraction $n_1$ , et le milieu situé côté négatif a pour indice de réfraction $n_2$. Soit A et B deux points situés de part et d'autres du dioptre, et par lesquels passe un même rayon lumineux. Le rayon lumineux passe d'abord par le point A situé dans le milieu d'indice $n_1$, traverse le dioptre en un point I avant de passer par le point B situé dans le milieu d'indice $n_2$. Pour simplifier les calculs, je peux choisir l'origine O et les axes $Ox$ et $Oy$ tels que les points A et B soient situés dans le plan $(O,x,z)$. Soient $(x_A,0,z_A)$, $(x_B,0,z_B)$ les cordonnées fixées des deux points A et B dans le système d'axe choisi, et $(x_I,y_I,0)$ les cordonnées variables du point I dans le plan du dioptre Le trajet du rayon lumineux se fait en deux parties, du point A au point I dans le milieu d'indice $n_1$, puis après traversée du dioptre, du point I au point B dans le milieu d'indice $n_2$. Le chemin suivi par la lumière est donc constitué des deux segments de droite [AI] et [IB], de longueurs respectives notées d(A,I) et d(I,B). Le chemin optique s'écrit alors :
+
+$$\delta=\int_{[AI]}n_1\;ds\;+\int_{[IB]}n_2\;ds$$
+
+ En fonction des coordonnées des points A et B et des coordonnées variables du point I, le chemin optique se réécrit :
+
+$$\delta(x_I,y_I)=n_1\cdot\sqrt{(x_I-x_A)^2+y_I^2+z_A^2}$$
+$$\hspace{0.8cm}+n_2\cdot\sqrt{(x_I-x_B)^2+y_I^2+z_B^2}$$
+ Le parcours réellement suivi par la lumière selon le principe de Fermat doit être stationnaire. Donc tout couple de coordonnées ($x_I,y_I$) qui vérifie
+
+$$\delta(x_I,y_I)=\frac{\partial\delta}{\partial x_I}\cdot dx_I\;+\;\frac{\partial\delta}{\partial y_I}\cdot dx_I=0$$
+
+pour toutes variations infinitésimales et indépendantes $dx_I$ et $dy_I$, est un parcours effectivement choisi par la lumière. Cela n'est possible que si chacune des dérivées partiels est nulle, soit :
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+$$(3)\hspace{0.2cm}\frac{\partial\delta}{\partial x_I}=n_1\cdot{\small{\frac{x_I-x_A}{\sqrt{(x_I-x_A)^2+y_i^2+z_A^2}}}}$$
+$$\hspace{0cm}+n_2\cdot{\small{\frac{x_I-x_B}{\sqrt{(x_I-x_B)^2+y_i^2+z_B^2}}}}\;=0$$
+ et
+$$(4)\hspace{0.2cm}\frac{\partial\delta}{\partial y_I}=n_1\cdot{\small{\frac{y_I}{\sqrt{(x_I-x_A)^2+y_i^2+z_A^2}}}}$$
+$$\hspace{0cm}+n_2\cdot{\small{\frac{y_I}{\sqrt{(x_I-x_B)^2+y_i^2+z_B^2}}}}\;=0$$ Dans l'équation (4), chaque terme en racine carrée est un nombre réel strictement positif dans les cas qui nous intéressent (A et B de part et d'autre du dioptre, donc $z_A>0$ et $z_B>0$). De plus les indices $n_1$ et $n_2$ sont toujours supérieurs ou égaux à l'unité, donc l'équation ne peut être vérifiée que si
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+$$y_I\;=\;0$$
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+Je retrouve bien le cas de la réflexion. Tout rayon réfracté est contenu dans le plan d'incidence. De même, l'équation (3) n'est vérifiée que si :
+$$n_1\cdot (x_I-x_A)\;=- \;n_2\cdot (x_I-x_B)$$
+et là encore, comme $n_1$ et $n_2$ sont strictement positifs, cela implique que que $x_I$ est un nombre compris entre $x_A$ et $x_B$. Dans le plan d'incidence, le rayon réfracté est toujours de l'autre côté de la normale au plan du dioptre au point d'impact, par rapport au rayon incident. Enfin si je remarque dans cette même équation (3) que
+$${\small{\frac{|\,x_I-x_A\,|}{\sqrt{(x_I-x_A)^2+z_A^2}}}}=\sin(i_1)$$
+$${\small{\frac{|\,x_I-x_B\,|}{\sqrt{(x_I-x_B)^2+z_B^2}}}}=\sin(i_2)$$
+ j'en déduis que la relation entre l'angle d'incidence $i_1$ et l'angle de réfraction $i_2$ à la surface du miroir est $n_1\cdot \sin(i_1)=n_2\cdot\sin(i_2)$. Je regarde la trajectoire d'un rayon lumineux dans l'espace. Sur cette trajectoire, je sélectionne deux points distincts quelconques sur cette trajectoire, mais tels que le sens de propagation de la lumière soit de A vers B. Quelques soient les systèmes optiques placés sur cette trajectoire entre ces deux points A et B, la trajectoire suivie par la lumière entre ces deux points suit le principe de Fermat : entre l'infinité de trajectoires possibles entre ces deux points, la lumière "choisit" celle qui minimise ou maximise le temps de parcours. Si maintenant je considère une situation où la lumière doit se propager depuis le point B vers le point A, quelle serait la trajectoire de la lumière pour ce sens de parcours? Dans son énoncé, le principe de Fermat ne mentionne nullement un sens de propagation (de A vers B, ou de B vers A). Il est ainsi évident que la trajectoire déterminée par le principe de Fermat est identique, que la lumière se propage de A vers B ou de B vers A. Ce principe est connu sous le nom de "principe du retour inverse de la lumière et je peux l'énoncer de la façon suivante : Le trajet suivi par la lumière est indépendant du sens de propagation. Application : en optique géométrique, pour résoudre certains problèmes, il peut être parfois plus facile pour moi de considérer que la lumière se propage en sens inverse de son sens de propagation réel. L'optique géométrique est l'art de comprendre et maîtriser les images. Les images que je vois sont la perception indirecte d'objets. La perception est indirecte parce que les rayons lumineux issus de l'objet ne se propagent pas en ligne droite de l'objet jusqu'à l'oeil dans le milieu homogène que constitue l'air (ou l'eau, ou le vide, ou tout autre milieu homogène), mais qu'ils rencontrent sur leur trajectoire des objets surfaces réfléchissantes, des volumes transparents ou des modifications graduelles de l'indice de réfraction du milieu traversé qui modifient la direction des rayons lumineux. Ces surfaces et volumes seront appelés systèmes optiques. Entre l'objet physique initial qui émet sa propre lumière ou diffuse la lumière ambiante et l'oeil peuvent se trouver plusieurs systèmes optiques. Quand je dis "les images que je vois", cela signifie qu'il y a une image à voir. Mais est-ce toujours le cas? A travers une vitre translucide, je ne vois aucun des objets présents de l'autre côté de la vitre. Ou plus exactement ce que je vois semble très flou, ce qui ne m'empêche pas de distinguer des choses. Alors, ce que je vois peut-il être qualifié d'images d'objets vues à travers la vitre translucide? L'optique géométrique est l'art de comprendre et maîtriser les images. Mais avant de maîtriser le système optique qui me permettra de réaliser l'image que je souhaite, je dois définir la notion même d'image, je dois préciser la relation entre l'objet, l'image et le système optique qui la créé si elle existe. Avec une première question simple. Le vocabulaire est imprécis sur ce sujet : l'image est-elle seulement la perception mentale d'un objet vu à travers un système optique ? Ou bien a t'elle une existence physique propre indépendante du fait que je l'observe ou non ? Voici des questions que je dois préparer avec mon défi "objets et images". L'objet physique initial occupe un volume dans l'espace, délimité par une surface. Cette surface peut se décomposer en une infinité de surfaces physiques élémentaires (une surface élémentaire est une surface dont l'aire tend vers zéro), chacune ayant sa position propre dans l'espace, émettant sa propre lumière ou diffusant la lumière qu'elle reçoit dans un faisceau lumineux En optique géométrique, j'appelle faisceau lumineux un ensemble continu de rayons lumineux se propageant en lignes droites et convergents en un point, qui délimitent le volume de l'espace éclairé. Cette surface physique élémentaire peut :
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+L'interaction quantique
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+L'interaction relativiste
+ La théorie de la relativité prévoit, en parfait accord avec l'expérience, que la masse d'un corps croît avec la vitesse de celui-ci. La masse d'un corps varie donc selon le référentiel dans lequel ce corps est observé. Dans la relation $E=m\cdot c^2$, $m$ est la masse du corps mesurée dans un référentiel où le corps est immobile, je l'appelle "masse au repos".
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$m_e\cdot c^2=8.2\cdot10^{-14}J=511 000eV$.Une énergie de $1 eV$ est l'énergie cinétique acquise par un électron de charge électrique $q=-1.6\cdot10^{-19}C$ accéléré par une différence de potentiel de $1V$. En Joule, cela représente une énergie de $1 eV = 1.6\cdot10^{-19}J$.
+Une carte du ciel centrée sur une énergie photonique de $511 keV$ présente la distribution spatiale de l'annihilation électron-positron. Ce sont des sources quasiment ponctuelles dans le plan Galactique. Si l'origine de cette émission à $511 keV$ reste sujet à débat, elle est liée à des évènements extrêmement énergétiques capables de générer des positrons. Ces positrons peuvent être produits dans ou au voisinage d'objects stellaires compacts (étoiles à neutrons, trous noirs), lors d'explosions d'étoiles (novae, supernovae). Ils peuvent aussi être créés par désintégration d'éléments radioactifs créés par l'interaction du rayonnement cosmique avec le gaz interstellaire, ou encore avoir une origine exotique (évènement affectant de la matière noire).
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+Le rayonnement du corps noir
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+Le rayonnement thermique du corps réel
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+Optique géométrique : l'art de comprendre et maîtriser les images
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+Qu'est-ce qu'une image
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+L'objet physique, source de lumière
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+Ce sont les contraintes environnementales locales, les types de ressources nutritives nécessaires et les relations entre proies et prédateurs, qui ont déterminés quels sens ont été les plus aptes pour chaque espèce à assurer sa propre survie. Ainsi les abeilles ont acquis en sens de l'odorat hyper développé pour localiser le nectar des fleurs nécessaire à la survie de la ruche. Les chauve-souris qui se déplacent la nuit et peuplent souvent des grottes ont développé particulièrement l'écholocalisation piur se situer dans leur environnement, là ou le hibou a développé un sens de la vue particulièrement sensible en faible luminosité. Les divers sens agissent de façon complémentaires pour apporter à chaque espèce toute l'information nécessaire à sa survie. La vue est sans conteste, bien que suivie de prêt par l'ouïe, le sens le plus important pour l'être humain. Sa faculté visuelle ... science et vie de juillet...Sources primaires de lumière
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+Sources secondaires de lumière : objets diffusants
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+L'objet physique, source de lumière
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+Domaine de validité de l'optique géométrique
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+Fondement de l'optique géométrique
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+Concepts et principe de base
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+Le rayon de lumière
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+L'indice de réfraction
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+En optique, un prisme est réalisé dans un matériau transparent et toutes ses surfaces sont polies. La forme usuel d'un prisme en optique, dont le but est de disperser un faisceau parallèle de lumière en toutes ses composantes colorées, possède une base triangulaire.
+Le principe de Fermat
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+Temps de parcours
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+$$\tau\;=\;\int_{P \in S_{AB}} dt_P\;=\;\int_{P \in S_{AB}}\frac{ds_P}{v_P}$$
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+ ou
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+ $$\tau\;=\;\;\int_{\tau} dt\;=\;\int_{S_{AB}}\frac{ds}{v}$$
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+ ou encore
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+$$\tau\;=\;\int_{t_A}^{t_B} dt\;=\;\int_{A}^{B}\frac{ds}{v}$$
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+Chemin optique
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+Je peux maintenant considérer un rayon lumineux se propageant d'un point A à un point B, et lui imposer au cours de sa trajectoire entre A et B d'interagir avec un système optique. Je peux ensuite considérer l'ensemble des chemins possibles (ils sont en nombre infini en optique) entre A et B, et considérer une application $f$ qui à chaque chemin de cet ensemble associe une grandeur physique particulière. En optique géométrique, les deux grandeurs physiques intéressantes sont le temps de parcours et le chemin optique. La question est :
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+Le trajet réellement suivi par la lumière dans chaque cas correspond-t-il à un chemin défini par un point particulier de la fonction $f$ ?. Les points particuliers qui vont m'intéresser en optique géométrique sont appelés en mathématiques les points stationnaires.Grandeur physique stationnaire
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+Enoncé du principe de Fermat
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+chemin stationnaire dans un milieu homogène
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+$$\tau\;=\;\frac{1}{c}\cdot\int_{S_{AB}}n\;ds\;=\;\frac{n}{c}\cdot\int_{S_{AB}}ds$$
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+Comme $n$ et $c$ sont des constantes, lors le temps de parcours $\tau$ est proportionnel à la simple longueur euclidienne $s= \int_{S_{AB}}ds$ du chemin suivi entre A et B.chemin optique stationnaire lors d'une réflexion
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+chemin optique stationnaire à la traversée d'un dioptre plan
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+Etude de cas : réflexion sur un miroir elliptique
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+Etude de cas : réflexion sur un miroir sphérique concave
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+Le principe dérivé du "retour inverse de la lumière"
+Objets et images
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+Le faisceau lumineux étant un faisceau de droite, il est défini dans un milieu homogène, c'est à dire un milieu caractérisé par un indice de réfraction constant, afin que la lumière se propage effectivement en ligne droite.
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+D'une façon générale, toute surface élémentaire physique émet ou diffuse de la lumière par un faisceau lumineux.
Si je vois un objet, c'est que de la lumière parcourt une certaine trajectoire entre cet objet et mon oeil. La lumière porte de l'énergie. Cette énergie lumineuse est convertie en énergie chimique puis en énergie électriques dans les cellules de la rétine de mon oeil. Cette énergie électrique se propage dans le nerf optique puis les neurones de mon cortex cérébral dans lequel un processus cognitif me donne conscience de percevoir de la lumière.
+ + +J'appelle rayon lumineux une trajectoire orientée par une flèche parcourue par la lumière entre le point objet qui émet la lumière et
+ +L'objet que je vois est en général étendu, et donc dans une direction particulière de l'espace, je vois une infime partie de l'objet. Je peux décomposer cet objet visible en un ensemble continue de points émetteur. Ainsi chaque point émetteur émet donc de la lumière, c'est à dire q'un ensemble de rayons lumineux partent du point émetteur.
+J'appelle élément optique toute structure matérielle qui, exposée ou placée dans un faisceau de lumière, modifie la direction de propagation des rayons lumineux du faisceau ou le bloque ou modifie toute autre propriété de la lumière du faisceau.
+En optique géométrique qui décrit l'optique de la vie de tous les jours, les éléments optiques simples seront ceux qui sont utiliser pour construire les appareils optiques usuels : je les limite au miroirs, aux dioptres, et aux lentilles minces .
+ +Un système matériel présente un symétrie de révolution autour d'un axe $Oz$ si toutes les caractéristiques de cet élément dans un plan contenant l'axe $Oz$ restent identiques dans tout plan contenant le même axe $Oz$. Les caractéristiques du système matériel que va prendre en compte l'optique géométrique seront bien sur la forme, l'état de surface (qui permet ou non le phénomène de réflexion) et la matière (à travers l'indice de réfraction qui la caractérise).
+ +La plupart des appareil optiques usuels (télescopes, lunettes astronomiques ou terrestres, microscopes, optique d'un appareil photo, ...) présentent une symétrie de révolution autour d'un axe que je peux appeler $Oz$, par référence au système de coordonnées cylindriques qui décrit facilement ce type de symétrie. Il en est donc de même pour les miroirs, lentilles et dioptres qui les composent.
+ +Les éléments optiques simples sur lesquels je vais travailler à ce niveau présentent une symétrie de révolution.
+ + +La surface que je considère ici est une surface réelle séparant deux milieux homogènes d'indices de réfraction différents. Si les deux milieux sont transparents, cette surface s'appelle un dioptre.
+ +Le rayon lumineux étant une ligne de section nulle, le voisinage de la surface au point d'impact est toujours une portion de plan (au premier ordre).
+ +Le plan d'incidence est le plan perpendiculaire à la surface, contenant le rayon incident, et la normale à la surface au point d'impact.
+ +Au point d'impact I, une partie de l'énergie du rayon incident est réfléchie et l'autre est transmise , conduisant à un rayon réfléchi et un rayon réfracté.
+ +L'énergie transmise dans le second milieu se propage sans perte dans un milieu transparent. Elle est absorbée dans un milieu opaque
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Un miroir sphérique est un miroir dont la surface s'inscrit dans la surface d'une sphère. Il présente en général une symétrie de révolution autour de l'axe optique. Il est définit par deux points situés sur l'axe optique :
+Le rayon de courbure R est la longueur (non algébrique) du segment de droite. [S;C].
+Dans les calculs, les longueurs sont algébriques, donc j'ai : $R=|SC|=|CS|$
+Un dioptre sphérique est une surface qui s'inscrit localement sur la surface d'une sphère, et qui sépare deux milieux homogènes et isotropes d'indices de réfraction différents.
+ +L'axe optique + +
Le dioptre plan étant un dioptre sphérique de rayon de courbure infini, les lentilles sphériques épaisses sont généralement classées en : + +
Une lentille épaisse sphérique est un système optique composée de deux dioptres sphériques séparant le milieu constitutif de la lentille, centrés sur un même axe de révolution.
+Il est défini par 4 points situés sur l'axe optique : +
Ces 4 points définissent 3 longueurs algébriques :
+Ces 2 dioptres séparent 3 milieux d'indices de réfraction différents :
+Tout système $Syst$ admet des grandeurs d'entrée $E_1, E_2,...E_n$ et fournit des grandeurs de sortie $S_1, S_2,...S_m$.
+$$Syst\: :\:E_1, E_2,...E_n\: \mapsto\: S_1, S_2,...S_m$$ + + +| + | Caractérisation OBJET | +||
|---|---|---|---|
| Taille $BC$ | Diamètre apparent $\alpha$ | +||
| Caractérisation IMAGE | +Taille $B'C'$ | Grandissement $\gamma$ | 0.003 | +
| Diamètre apparent $\alpha'$ | 1.7 | 0.002 | +|
Le microscope permet de voir des détails invisibles à la simple vision directe, d'un objet de petite taille placé devant lui. + +est un système optique centré, qui donne d'un objet de petite taille placé devant lui + + + + + + +