diff --git a/01.curriculum/01.physics-chemistry-biology/04.Niv4/04.electromagnetism/interferences-diffraction/interference-diffraction-main/textbook.fr.md b/01.curriculum/01.physics-chemistry-biology/04.Niv4/04.electromagnetism/interferences-diffraction/interference-diffraction-main/textbook.fr.md index 53d50d62b..5686555f0 100644 --- a/01.curriculum/01.physics-chemistry-biology/04.Niv4/04.electromagnetism/interferences-diffraction/interference-diffraction-main/textbook.fr.md +++ b/01.curriculum/01.physics-chemistry-biology/04.Niv4/04.electromagnetism/interferences-diffraction/interference-diffraction-main/textbook.fr.md @@ -332,7 +332,7 @@ $`=\dfrac{\dfrac{N^2\phi^2}{4}}{\dfrac{\phi^2}{4}}`$ ! Les *maxima principaux de la fonction Interférences-réseau* ont une *même intensité qui croît comme $`N^2`$*, carré du nombre d'ondes qui interfèrent. ! -**Entre ces maxima principaux**, la fonction Interférence-réseau possède **plusieurs +**Entre ces maxima principaux**, la fonction Interférences-réseau possède **plusieurs minima nuls** localisés aux valeurs de $`\phi`$ pour lesquelles le numérateur de la fonction s'annule, soit *aux valeurs* @@ -341,13 +341,13 @@ $`sin^2 \dfrac{N\phi}{2} = 0 \quad\Longleftrightarrow \quad\dfrac{N\phi}{2}=k\pi *$`\quad\Longleftrightarrow\quad\mathbf{\phi=\dfrac{2 k\pi}{N}}\quad`$, avec $`\mathbf{k \in \mathbb{N}}`$*. -Ainsi **entre deux maximas principaux** se trouvent *$`N-1`$ minima* de valeur nulle, +Ainsi **entre deux maximas principaux** se trouvent *$`N-1`$ minima* de valeurs nulles, séparés par *$`N-2`$ maxima secondaires*. Le premier minimum nul jouxtant un maximum principal situé en $`\phi=2 k\pi`$ (maximum principal d'ordre k) est localisé en $`\phi=2 k\pi+\dfrac{2\pi}{N}`$. Ce déphasage $`\dfrac{2\pi}{N}`$ entre un maximum principal et le premier munimum nul est un bon -critère pour quantifier la largeur d'un maximim principal. +critère pour quantifier la largeur d'un maximum principal. ! *IMPORTANT :* ! @@ -379,11 +379,16 @@ Faisons croître le nombre $`N`$ des ondes qui interfèrent, et observons : ### Pour prendre un peu d'avance : -Après l'études des phénomènes d'interférences et de diffraction, je regarderai quelques situations physiques simples ou quelques éléments optiques qui réalisent ces phénomènes. Le cours se construit. +Après l'études des phénomènes d'interférence et de diffraction, je regarderai quelques +situations physiques simples ou quelques éléments optiques qui réalisent ces phénomènes. +Le cours se construit. -Mais déjà, je verrai qu'une façon d'obtenir de telles interférences est d'illuminer un réseau de diffraction avec une onde (je préciserai les conditions). +Mais déjà, je verrai qu'une façon d'obtenir de telles interférences est d'illuminer +un réseau de diffraction avec une onde (je préciserai les conditions). -Dans ce cas, lors de l'observation de la lumière à l'infini dans une direction donnée, la différence de phase $`\phi`$ entre deux ondes est fonction de la longueur d'onde selon l'expression : +Dans ce cas, lors de l'observation de la lumière à l'infini dans une direction donnée, +la différence de phase $`\phi`$ entre deux ondes est fonction de la longueur d'onde +selon l'expression : $`\phi=\dfrac{2 \pi \, \delta}{\lambda}`$. @@ -415,7 +420,12 @@ Et une première compréhension des ordres de travail d'un réseau de diffractio ### Le phénomène de diffraction -Lorsqu'un faisceau de lumière parallèle éclaire un écran opaque percé d'une toute petite ouverture, et que j'étudie l'éclairement de la lumière transmise sur un second écran suffiamment loin du premier, je remarque que les dimensions de la tâche lumineuse observée ne correspondent pas à l'ombre portée de l'ouverture. Si un faisceau de lumière tombe sur une fente très fine d'épaisseur variable, l'ouverture angulaire du faisceau augmente à la traversée de la fente lorsque la largeur de la fente diminue. +Lorsqu'un faisceau de lumière parallèle éclaire un écran opaque percé d'une toute petite +ouverture, et que j'étudie l'éclairement de la lumière transmise sur un second écran +suffisamment loin du premier, je remarque que les dimensions de la tâche lumineuse observée +ne correspondent pas à l'ombre portée de l'ouverture. Si un faisceau de lumière tombe +sur une fente très fine d'épaisseur variable, l'ouverture angulaire du faisceau augmente +à la traversée de la fente lorsque la largeur de la fente diminue. Ce phénomène montre que *la lumière est déviée lors de son passage au voisinage d'ouvertures ou d'obstacles de tailles caractéristiques proches de la longueur d'onde* de la lumière, c'est le **phénomène de diffraction** de la lumière.